2021-03-25
Le dirigeant du groupe bancaire d’origine gabonaise, numéro un en Afrique centrale, s’est confié dans une interview cette semaine à nos confrères de Jeune Afrique.
Depuis le début des années 2000, BGFI Bank a le vent en poupe et escompte bien l’avoir encore plus à l’avenir. C’est ce qui ressort d’une interview donnée cette semaine par son PDG, Henri-Claude Oyima, à l’hebdomadaire Jeune Afrique.
Premier challenge pour la banque d’origine gabonaise, réussir son introduction en bourse. « Je préside depuis juillet le conseil d’administration de la BVMAC, la nouvelle bourse unifiée d’Afrique centrale (issue de la fusion des places de marché de Libreville et de Douala). Il est important de donner l’exemple (en introduisant notre groupe en bourse) », déclare d’emblée M. Oyima, avant de préciser : « nous céderons une part minoritaire (15 à 20 %), probablement au second semestre 2020. »
Il évoque ensuite le second grand défi pour son groupe. « Nous ferons l’an prochain le bilan du plan Excellence 2016-2020 qui visait à améliorer notre performance avec un niveau de rentabilité élevé (…) Et nous lancerons l’an prochain notre plan stratégique 2021-2025. Il sera rendu public en novembre 2020 », indique le PDG de BGFI Bank.
« Le projet visera la croissance et, pour cela, nous devons dynamiser l’action commerciale, maîtriser les coûts de crédit, optimiser le capital humain et transformer le groupe. Cela passe aussi par la transformation digitale et par de nouveaux produits », complète-t-il.
Et celui qui est à la tête du groupe BGFI Bank depuis 1985 de résumer la stratégie du groupe durant la décennie écoulée : « Notre projet Cap 2011-2015 ciblait le développement à l’international, avec plusieurs filiales ouvertes en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale (…) Le plan Excellence 2016-2020, lui, privilégiait non plus la croissance mais la performance, c’est à dire la rentabilité avec la consolidation de nos moyens humains, financiers et matériels. Quant à notre prochain plan pour 2021-2025, il mettra à nouveau l’accélérateur sur la croissance. »
Dans cette même interview, Henri-Claude Oyima précise que dans les années qui viennent « le développement du groupe BGFI Bank se fera par des implantations nouvelles ou par des acquisitions en Afrique centrale et en Afrique de l’Ouest » et que les fonds levés dans le cadre de l’introduction en bourse, qui permettront à la banque de « diversifier les sources de son financement », devraient servir notamment à financer ce plan d’expansion.